Le
Siège de Boston (19 avril 1775 – 17 mars 1776) fut la première phase de la partie active de la
guerre d'indépendance des États-Unis, lors de laquelle des miliciens de la
Nouvelle-Angleterre, qui allaient par la suite intégrer l'
Armée continentale américaine, encerclèrent la ville de
Boston, afin d'interdire tous mouvements aux
troupes britanniques qui s'y trouvaient. Après onze mois de siège, les colons américains, obéissant aux ordres de
George Washington, forcèrent les Britanniques à se retirer par la mer. En tant que siège, il ne fut que partiellement efficace, mais il joua un rôle important dans la création d'une véritable armée et permit d'asseoir l'unité des
colonies. Il permit également d'esquisser les attitudes et le caractère des acteurs des deux camps. Le plus important engagement du siège fut la
bataille de Bunker Hill.