Les
sept seconds sommets (de l'anglais,
Seven Second Summits) sont les secondes
montagnes les plus élevées de chacun des sept
continents. L'idée de réaliser ces sept ascensions est apparue au milieu des années 1990, alors que le défi des
sept sommets, les plus hauts de chaque continent, commençait à se populariser, ces seconds sommets étant réputés être en général plus difficiles que les premiers. La liste précise a été sujette à controverse, essentiellement pour l'Océanie. Outre le problème de la délimitation de l'Océanie et de l'Europe, qui se posait déjà pour les
points culminants des sept continents, il apparaît celui de la distinction subjective entre « véritable sommet » et sommet secondaire, et celui du fait que l'altitude de certains sommets n'est pas connue avec certitude ou précision. Ces sept seconds sommets sont : le
mont Kenya pour l'
Afrique, le
mont Tyree pour l'
Antarctique, le
K2 pour l'
Asie, le
Dykh-Tau pour l'
Europe, le
mont Logan pour l'
Amérique du Nord et l'
Ojos del Salado pour l'
Amérique du Sud. Pour l'
Océanie, c'est finalement le
Sumantri qui a été désigné. C'est à partir de la fin des années 2000 que des alpinistes se sont lancés effectivement dans le défi, et le premier à revendiquer le succès est l'italien
Hans Kammerlander en janvier 2012, mais sa réussite a été contestée. En janvier 2013, l'Allemand
Christian Stangl est le premier à réaliser la liste de façon inconstestée. Il avait auparavant réalisé les sept plus hauts sommets et, en août 2013, a terminé de gravir sept troisièmes sommets.