En
neurosciences, le
contrôle moteur est la capacité de faire des ajustements posturaux dynamiques et de diriger le corps et les membres dans le but de faire un mouvement déterminé. Le mouvement volontaire est initié par le cortex moteur primaire et le cortex prémoteur. Le signal est ensuite transmis aux circuits du tronc cérébral et de la moelle épinière qui activent les muscles squelettiques qui, en se contractant, produisent un mouvement. Le mouvement produit renvoie des informations proprioceptives au système nerveux central (SNC). Suite à la rétroaction reçue, le mouvement peut être modifié, ajusté ou continué. D’autres structures du SNC influencent le mouvement telles que les ganglions de la base et le cervelet. Les afférences sensorielles contribuent également à la rétroaction. Une atteinte à une ou plusieurs de ces structures ou des voies afférentes ou efférentes auxquelles elles participent peut donc affecter le contrôle moteur.(Purves et al., 2007)