La
Sonate pour piano en ut mineur,
opus 111, de
Ludwig van Beethoven, a été composée entre
1820 et
1822, parallèlement à la , opus 110, et à la
Missa solemnis. Œuvre de la dernière période créatrice du compositeur (son ultime
sonate et une de ses dernières œuvres pour le
piano), elle opère une synthèse entre la
forme sonate, la
fugue et la
variation. Elle ne comporte que deux
mouvements très contrastés dont le second, une
Arietta à
variations, a été consacré par la formule de
Thomas Mann, « l'adieu à la sonate ».