En
logique aristotélicienne, le
syllogisme est un raisonnement logique à deux
propositions (également appelées
prémisses) conduisant à une
conclusion qu'
Aristote a été le premier à formaliser. Par exemple,
Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme donc Socrate est mortel est un syllogisme ; les deux
prémisses (dites « majeure » et « mineure ») sont des propositions données et supposées vraies, le syllogisme permettant de valider la
véracité formelle de la
conclusion. La science des syllogismes est la
syllogistique, à laquelle, entre autres, se sont intéressés les penseurs de la
scolastique médiévale, mais aussi
Antoine Arnauld,
Gottfried Leibniz,
Emmanuel Kant, et
Émile Durkheim. Elle est l'ancêtre de la
logique mathématique moderne et a été enseignée jusqu'à la fin du .