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Joinville (Haute-Marne)
Joinville (prononcé ), appelée également Joinville-en-Vallage ou encore Joinville en Champagne, est une commune française, située dans le département de la Haute-Marne en région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.

La commune est labellisée « Village étape » depuis 2014 et « Petite cité de caractère » depuis 2015.

Ses habitants sont appelés les Joinvillois.

Géographie
Placée au carrefour de la Champagne et de la Lorraine, à de Paris, Joinville est la ville de la Haute-Marne. La Marne qui traverse la ville est régulée en aval par le plus grand plan d'eau artificiel d'Europe, le lac du Der-Chantecoq.

Voies de communication et transports
La ville et son environnement immédiat sont structurés essentiellement par de grands axes nord/sud qui suivent la vallée de la Marne :

  • La route nationale (ou N 67) qui relie Saint-Dizier au nord (mais aussi Châlons-en-Champagne, Reims et Paris) à Chaumont au sud (direction Dijon, Besançon et Lyon) : déviée du centre de Joinville, la nationale compte trois sorties pour desservir Joinville. C'est une des raisons qui justifie que la ville ait obtenu le label "Village étape" en 2014, afin de capter une partie des automobilistes en direction des commerces et services de Joinville.
  • La ligne de chemin de fer reliant Saint-Dizier à Chaumont qui s'arrête en gare de Joinville et qui permet des correspondances pour Paris, Dijon ou Lyon.
  • Le canal Entre Champagne et Bourgogne qui permet de regagner lui aussi Saint-Dizier (et Vitry-le-François...) d'un côté et Chaumont (et Langres...) de l'autre. Lieu propice aux loisirs même s'il permet le transport des marchandises, le canal conforte actuellement sa vocation de tourisme entre les plaisanciers, les cyclistes et autres marcheurs.

On compte également un axe secondaire mais structurant : l'axe est-ouest constitué par la route départementale (D 60). Ancienne voie royale puis nationale reliant Orléans à Nancy via Troyes et Joinville. Elle reste un axe automobile important depuis la cité des Guise pour rejoindre Nancy ou Troyes.

Au sein de Joinville, à noter que même si la taille de la commune ne permet pas le développement d'un transport urbain régulier et cadencé, la ville a mis en place un bus à destination du troisième âge qui circule sur l'ensemble des quartiers.

Histoire
La fondation de Joinville remonte, selon certains auteurs, au général Jovinus qui, en 354, y aurait élevé un fort en bois et des remparts pour contenir les Alamans vaincus par Julien.

Pour d'autres, elle remonte à Jean de Troyes qui vivait au début du ou par Étienne de Vaux comte de Joigny (mort en 1060) fait édifier le château en 1027 et dont les descendants ont porté le nom.

Parmi les descendants directs d'Étienne de VauxGeoffroy III, en  1163 fonde l’église collégiale Saint-Laurent où Jean de Joinville est le premier à être inhumé. La famille directe Vaux-Joinville donne deux évêques à l’église : celui de Châlons meurt en croisade et celui de Langres devient archevêque de Reims et sacre Louis VIII, roi de France.

 Geoffroy IV meurt en Terre sainte (1197).

 Geoffroy V se bat en Palestine en 1199 aux côtés du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion, qui, à la vue de son courage, l’autorise à porter la moitié de ses armes. Son écu écartelé Vaux-Joinville et Angleterre sont les armoiries de la ville de Joinville aujourd’hui. Ce sont également celles du Pays de Gex, Léonette dame de Gex ayant épousé un seigneur de Joinville (en 1178); on les trouve par conséquent dans les armoiries du département de l'Ain.

Le fief de Joinville se transmet par trois Maisons :

  • Vaux-Joinville avec une descendance directe par les mâles
  • Lorraine-Guise par liens du sang au travers des filles
  • Orléans par héritage : Philippe duc d’Orléans et frère de Louis XIV, devient prince de Joinville en 1693

La ville obtient des chartes communales en 1258 et 1524.

Joinville passe à la maison de Lorraine au (1386). La dernière descendante d’Étienne de Vaux épouse en effet Ferry, deuxième fils de Jean , duc de Lorraine. En 1544Charles Quint assiège Joinville et la livre aux flammes ainsi que beaucoup de villages dans ses environs. Elle est rebâtie peu après par les soins de Claude de Lorraine et érigée en principauté en 1551 par Henri II, en faveur des ducs de Guise.

Jusqu’au , le château joue un rôle militaire indéniable face à la frontière de Lorraine qui dépend du Saint-Empire romain germanique, ce qui justifie la devise ajoutée aux armes de la ville : Omnia tuta time : Quand tout paraît calme, reste vigilant.

À la Révolution, en 1791, la seigneurie appartient à Philippe-Égalité, duc d’Orléans et prince de Joinville. Il meurt guillotiné le 6 novembre 1793. Les douze membres du Comité révolutionnaire de Joinville profitent de l'anarchie qui règne en 1793 et 1794 pour faire main basse sur le château en faisant rédiger un faux acte de vente au nom des sieurs Bergé et Passerat, en stipulant qu'ils ont la charge de le faire démanteler. Le château était en réalité occupé par des membres de la famille de Louis-Philippe et des personnes attachées à leur service, une cinquantaine de personnes vivaient au château contrairement à ce qu'affirmaient les bourgeois révolutionnaires qui justifiaient le démantèlement du château en disant qu'il était à l'abandon.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Les membres du Comité révolutionnaire de Joinville ont sommé les habitants du château de quitter les lieux et devant leur refus ont assailli le château en décembre 1794 avec une escouade de sans-culottes, recrutés pour faire la police révolutionnaire, tuant tous ceux qui y résidaient, ainsi que les femmes et les enfants et ils ensevelirent les corps dans une fosse commune creusée près du château. Les pierres du château furent utilisées pour construire la mairie et la résidence personnelle des douze membres du Comité révolutionnaire de Joinville. Les richesses qui étaient contenues dans le château furent partagées entre les douze membres du Comité révolutionnaire qui constituèrent leur patrimoine familial avec le butin.

Urbanisme
Revitalisation du centre-bourg
Longtemps délaissé, le centre historique de Joinville a souffert d'un manque d'entretien et de restauration de son patrimoine civil et monumental pourtant riche (hôtels particuliers, maisons de la Renaissance à la Belle Epoque, église médiévale, Auditoire...). Ce phénomène s'est avéré complexe à enrayer car corroboré par une crise économique qui touche le nord de la Haute-Marne depuis les années 1970-80.

Cependant, depuis les années 2010, la Ville de Joinville a lancé un long projet de reconquête de son centre historique (restauration du patrimoine bâti public, aides à la mise en valeur du patrimoine privé, rénovation des espaces publics...) dans le but de le rendre à nouveau attractif, à terme, pour les touristes comme pour ses habitants.

C'est l'ensemble de ces actions, détaillées ci-dessous, qui ont permis à Joinville d'être retenue en 2014 par l'Etat français comme commune bénéficiant d'aides spécifiques pour la revitalisation de son centre-bourg. En parallèle la Ville a pu rejoindre le réseau des Petites cités de caractère par ces mêmes actions.

Aides aux propriétaires privés pour la restauration de leurs biens immobiliers
Afin de stimuler la restauration du patrimoine privé du centre historique plusieurs axes ont été mis en place :
  • Campagne de ravalement des façades : aide minimale de 30% du montant des travaux de remise en état des façades dans le centre ancien.
  • OPAH RU (Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat - Renouvellement Urbain) : aides aux propriétaires privés pour la rénovation des logements anciens afin de rendre le parc de logements anciens plus attractifs et pour lutter contre la vacance des logements notamment.
  • Démarches coercitives : dans les cas les plus complexes d'immeubles à l'abandon, la ville a mis en place certaines démarches plus coercitives au travers de différents arrêtés (abandon manifeste, péril, bien vacant et sans maître, insalubrité…) et étudie la possibilité de mettre en place des opérations de type O.R.I. (Opération de Restauration immobilière) sur certains îlots.

Achat/Rénovation par la ville du patrimoine à l'abandon
Démarche ambitieuse, la commune achète les immeubles les plus dégradés qui se concentrent dans certaines rues du centre historique telle la rue des Royaux afin de les restaurer de manière exemplaire (en respectant aussi bien le patrimoine architectural qu'en optimisant les économies d'énergie) et de leur retrouver une fonctionnalité positive dans le tissu urbain. Il sera en priorité question de créer, directement par la ville de Joinville, une offre de logement de qualité. Le bénéfice de ces opérations sera multiple : mise en valeur du patrimoine architectural délaissé, création d'une offre de logement de qualité, apport de nouveaux habitants en cœur de ville (et donc de nouveaux clients pour les commerces, les services…), valorisation des biens immobiliers en cœur de ville.

Mise en valeur du bief de la Marne
Projet majeur et complexe, la mise en valeur du bief doit passer par un nettoyage du cours d'eau comme par une restauration de ses abords et des éléments qui en sont proches (Pigeonnier du Cavé et Pontcelot notamment). Le patrimoine naturel et culturel forment ici un même ensemble, c'est pourquoi la ville de Joinville a lancé en 2013 une étude préalable afin de préciser les enjeux écologiques et fonctionnels du bief avant de lancer les travaux au premier semestre 2014. D'ores et déjà il est prévu un cheminement doux pour permettre aux habitants comme aux touristes d'aller du château du Grand Jardin au centre historique par voie piétonne pour admirer le quai des Peceaux et découvrir la ville ancienne.

Rénovation de l'hôtel de ville
Construit au , modifié au cours des , l'hôtel de ville de Joinville ne répond plus à ses objectifs de fonctionnalité et de services à la population. C'est pourquoi il va faire l'objet d'une rénovation complète qui va le restructurer de l'intérieur. Cette rénovation va prendre en compte une meilleure accessibilité (installation de l'accueil au rez-de-chaussée, création d'un ascenseur…), une fonctionnalité des services optimisée et une efficacité énergétique novatrice, le tout dans le respect du patrimoine architectural. En 2012, un nettoyage de la façade principale et la remise en peinture des menuiseries et ferronneries anticipaient la rénovation.

Restauration du patrimoine architectural
Travailler l'urbanisme de Joinville, c'est forcément travailler sur le patrimoine architectural qui constitue la plus grande partie du velum urbain de la ville. Aussi, les restaurations d'immeubles privés ou rachetés comme la rénovation de l'hôtel de ville participent à ce mouvement. De manière plus spécifique on peut noter qu'est prévue, via la mise en valeur du Bief, la restauration du Pontcelot (pont du inscrit au titre des Monuments Historiques) et du Pigeonnier du Cavé (sorte de folie du ). Par ailleurs la ville a entrepris de nombreux travaux de reprises de zingueries et autres confortements de l'église Notre-Dame alors que la restauration de son portail Renaissance est à l'étude. À noter également, un chantier structurant pour l'histoire mais aussi le paysage de la Joinville, le château dit d'En-Haut, détruit après la Révolution, fait l'objet d'un défrichage et d'une restauration des éléments subsistants (notamment le Jeu de Paume) depuis 2010 et inscrit à nouveau sa silhouette dans la vallée de la Marne. Ce travail est mené par un chantier d'insertion permanent.

En complément, afin de protéger l'ensemble du tissu bâti ancien et de l'accompagner vers une restauration plus respectueuse, la ville a mis en place une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) qui est opérationnelle en 2014. Si son objectif est de contribuer à une meilleure protection du patrimoine architectural et paysager en incitant à des restaurations de qualité des immeubles, elle permettra aussi aux propriétaires de défiscaliser une partie du coût des travaux de restauration. L'ensemble du centre ancien, ses faubourgs, les jardins et axes de pénétration de la ville ancienne sont concernés par cette protection du patrimoine architectural et paysager.

Enfin, depuis 2013, la ville bénéficie de label "Petite Cité de Caractère"' pour lequel elle est considérée comme "labellisable" ce qui lui permet d'obtenir des aides plus importantes pour poursuivre son travail de restauration du centre historique.

Requalification des Quartiers dits Neufs
Accompagnant la reconquête du centre historique, la requalification des Quartiers Neufs doit permettre à Joinville, à l'horizon 2020, de bénéficier d'une rénovation globale de son offre d'habitat et d'équipements publics. Cela passe par la rénovation du parc de logements publics, la reprise ou la reconstruction des équipements structurants et la possibilité de nouvelles constructions répondant aux critères écologiques du .

Plan de rénovation
Les quartiers d'habitat social public du Champ de Tir, de la Genevroye et de la Madeleine vont bénéficier, de 2014 à 2020, d'un vaste plan de rénovation des logements, des immeubles et des espaces publics. Allant jusqu'à la reconfiguration importante de certains quartiers (Champ de Tir notamment), ce programme est attendu par les locataires, le parc de logements étant vieillissant et sans travaux significatifs depuis plus sa construction pour certains immeubles. Les économies d'énergie iront jusqu'à l'obtention du label BBC (Bâtiment Basse Consommation) pour certains immeubles, les structures béton des années 1960-70 étant particulièrement consommatrices d'énergies.

Alors que la ville a inauguré l'Espace Vall'Âge (centre socio-culturel, lieu de vie et d'activités pour les Joinvillois) en 2013, de nombreux projets vont voir le jour à l'horizon 2018-2019. Il s'agit notamment de la reconstruction du collège, de la construction d'un nouveau groupe scolaire ainsi que la remise à niveau générale des équipements sportifs du plateau du Champ de Tir. À noter également la construction de la nouvelle gendarmerie sur la zone du Rongeant qui a débuté en 2013 pour une livraison qui devrait avoir lieu en 2015.

Eco-lotissement "La Bazinière"
La ville de Joinville a décidé de réaliser un Eco-Lotissement au lieu-dit la Bazinière à proximité du quartier de la Madeleine sur les bases d'un projet initié en 2004 sur une surface de carrés.

Politique et administration
Joinville est le siège de la Communauté de Communes du Bassin de Joinville en Champagne.

Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Jumelages
Ville jumelée avec :
  • .

Politique environnementale
Population et société
Démographie
Santé
Ville centre d'un bassin de vie d'un peu plus de habitants, Joinville offre des services de santé assez larges.

On compte notamment un hôpital autonome situé au centre de la ville. Celui-ci est orienté vers le troisième âge et les personnes en perte d'autonomie mais offre aussi des lits pour les premiers soins généraux. À noter qu'il se situe sur la même emprise depuis plusieurs siècles et qu'il a été entièrement rénové récemment. Curiosité, le bâtiment le plus ancien cache une apothicairerie riche de faïences des qui se visite sur demande (contacter l'Office de Tourisme Intercommunal).

La ville compte aussi plusieurs médecins, dentistes et autres professions médicales ainsi que quatre pharmacies.

À noter qu'un projet de maison médicale est à l'étude.

Enseignement
Globalement Joinville a une offre scolaire qui s'étale de la maternelle au lycée.

Les écoles primaires et maternelles sont réparties entre le centre-ville (école maternelle des Chanoines et école primaire Jean-Sire-de-Joinville) et les quartiers dits neufs (école maternelle et élémentaire Diderot) et doivent toutes faire l'objet d'une rénovation/reconstruction à l'horizon 2018/2019 dans le cadre d'une réorganisation des groupes scolaires à l'échelle de la communauté de communes.

Le collège d'enseignement secondaire Joseph-Cressot est situé dans les quartiers dit neufs. Constitués de bâtiments des années 1970 aujourd'hui vétustes, celui-ci doit également faire l'objet d'une reconstruction à l'horizon 2018-2019.

Le lycée général et technique Philippe-Lebon offre l'ensemble des filières classiques ainsi que certaines filières techniques. Situé en cœur de ville et en bordure du bief, il a été entièrement rénové il y a quelques années.

À noter que la ville compte également une école de musique située au centre-ville.

Événements sportifs
Joinville est associée aux passages du Tour de France cycliste :
  • en 2003, Joinville est la ville étape d'où part la quatrième étape du Tour de France ;
  • le Tour de France traverse Joinville en 2005.
En 2011, Joinville accueille les Championnats de France d'escrime handisport.

Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Riche d'une histoire millénaire et carrefour des arts à certaines périodes, Joinville possède à la fois un patrimoine monumental et pittoresque, fait d'édifices d'exception et de maisons serrées sur des ruelles mélangeant patrimoine religieux et civil. C'est pour cela que 7 sites sont protégés par 8 arrêtés de protection au titre des Monuments Historiques (6 inscrits et 2 classés). C'est aussi dans cet objectif que la ville a mis en place une A.V.A.P. (Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine) pour protéger de manière plus large le paysage urbain et son environnement. Enfin, c'est dans ce but que la Ville est entrée depuis 2013 dans le dispositif des "Petites Cités de Caractère" de Champagne-Ardenne où elle a été identifiée comme "labellisable" à terme, une fois les nombreux travaux en cours réalisés.

Château du Grand Jardin
Monument classé pour le château en 1925 et inscrit pour le jardin en 1991. Entre 1533 et 1546Claude de Lorraine, premier duc de Guise, construit le « château du Grand Jardin », grand pavillon dédié aux fêtes, un des fleurons de l'architecture de la Renaissance.

Le site, en friche et en ruine au début des années 1980 a été racheté par le conseil général de la Haute-Marne.

Le bâtiment a pu être ainsi restauré et le grand parc créé au a retrouvé pour partie son aspect d'origine. Ce jardin remarquable, superbement restauré, est considéré comme le troisième grand jardin historique français de la Renaissance avec Villandry (Indre-et-Loire) et Chamerolles, situé sur la commune de Chilleurs-aux-Bois dans le Loiret.

Il est composé en partie d'une reconstitution d'un jardin Renaissance, comprenant des parterres fleuris, des carrés bouquetiers (fleurs pour les bouquets d'autels) et des carrés de plantes aromatiques et médicinales. Une importante collection d'arbres fruitiers taillés en espalier et en plein-vent agrémente cette partie du jardin.

Le jardin Renaissance laisse progressivement place à un jardin à l'anglaise, sous forme d'arboretum, qui présente différentes essences d'arbres plus ou moins rares.

« Le plus beau et le plus accompli qu'on pourrait souhaiter…soit pour le comptant d'arbres fruitiers…soit pour la beauté du parterre… » a écrit Remy Belleau, poète de la Pléiade, à propos du Grand Jardin.

Le site a retrouvé sa vocation première en redevenant un lieu de culture : on y présente ainsi des concerts de musique classique, des expositions d'art contemporain, des colloques à vocation culturelle. Le château du Grand Jardin est devenu membre du réseau européen des Centres culturels de rencontre dans les monuments historiques.

Église Nativité-de-Notre-Dame
, elle présente notamment :
  • Un sépulcre du
  • La ceinture de saint Joseph, exposée dans une chapelle latérale, rapportée de Palestine par Jean de Joinville en revenant de croisade.
  • De magnifiques orgues, superbement sculptées, à la tribune Renaissance. Leur fabrication remonte à 1688 et leur installation à Joinville en 1696. De facture française typique de cette époque, et après de nombreuses modifications au cours des siècles, cet instrument a été entièrement restauré à partir de 1978 et son inauguration, dans sa forme actuelle date de 1984. Le buffet du grand orgue est d'origine (époque Louis XIV), celui du positif a été reconstruit dans le même style. Il possède 30 jeux (2142 tuyaux), 3 claviers. Un pédalier « à la française » a été réinstallé, pour conserver la facture classique de l'instrument d'origine.

Autres monuments
  • La chapelle Sainte-Anne : Monument classé en 1909: située à l'intérieur du cimetière, elle présente des vitraux de l’École troyenne (à noter que dans ce cimetière se trouve également le tombeau des seigneurs et princes de Joinville)
  • Pont dit du Poncelot : Monument inscrit en 1942.
  • Tour ronde des anciens remparts (4 rue de la Fontaine) : Monument inscrit en 1942.
  • Ancien couvent des Annonciades, ancien couvent des Bénédictines de Notre-Dame-de-la-Pitié à l'origine ( : Monument inscrit en 1994.
  • Maison du 14 rue de l'Auditoire : Monument inscrit en 2010.
  • L'auditoire de Joinville, tribunal de haute justice, construit en 1561 par François de Guise et sa mère Antoinette de Bourbon - Vendôme, permet de voir :
    • La Pompe Funèbre de Claude de Lorraine, premier duc de Guise,
    • l'historial des seigneurs et princes de Joinville,
    • Des anciennes prisons,
    • Une horloge du
  • La statue de sire Jean de Joinville, due à Joseph-Stanislas Lescorné et inaugurée en juin 1861. Trois bas-reliefs ornent le piédestal : le premier représente Joinville âgé de vingt-quatre ans partant pour la Terre-Sainte, le deuxième l'épisode de la Massour où il combattit seul une troupe de Sarrazins, et le troisième Joinville assistant Saint Louis qui rend la justice sous son chêne à Vincennes.
  • Demeures anciennes du au
  • Cariatides du mausolée de Claude de Lorraine à l'intérieur de la chapelle du château du grand jardin
  • Vestiges, au sommet de la colline surplombant la ville, du château d'En-Haut, disparu à la Révolution
  • Hôpital et son apothicairerie où une collection de pots en faïence est exposée dans deux petites salles lambrissées

Personnalités liées à la commune
Des personnages illustres sont nés, ont habité ou sont passés à Joinville

Héraldique
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
  • Jules Fériel : Histoire de Joinville
  • Mireille Fuselier-Guillaume, Joinville, Retour au , Édition Alan Sutton, 2005
  • Emile Humblot : Notre vieux Joinville
  • Jean-Michel Musso et Aline Lecoeur, Joinville : le château du Grand-Jardin, Chaumont, Conseil général de la Haute-Marne, 1993.
  • Diane Vlaswinkel-Timmer, « Le château du Grand Jardin à Joinville : un joyau de la Renaissance », Cahiers haut-marnais, 1992, 188-189, .

Articles connexes

Liens externes


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