3 avril, Japon : promulgation de la Constitution en 17 articles (Jushichi jo kempô). Le prince Shotoku Taishi, neveu de l’impératrice Suiko, réforme la hiérarchie des échelons des fonctionnaires en fonction des principes confucéens. Le souverain du Yamato obtient une dignité comparable à celle d’un « empereur » et d’un « fils du Ciel ». Le bouddhisme est proclamé religion d'État. Shotoku favorise cette religion et la sinisation de l’élite. La tentative de centraliser le pouvoir menée par Shotoku échoue.